Les courriers.

     


Les appels lancés par les membres d'Amnesty aux responsables des violations des droits de l'Homme et à ceux qui sont susceptibles de les influencer sont brefs, polis mais fermes. Ils exposent des faits, formulent une demande et attendent une réponse.

Nos demandes sont habituellement adressées à un certain nombre de personnes officielles, chefs d'Etat, ministres, parlementaires, directeurs d'administration, etc.

Le plus souvent, elles prennent la forme de lettres. A l'occasion, nous les présentons sous forme de pétitions ou de cartes postales pré-imprimées qui sont proposées à la signature du public. Les groupes locaux, les sections nationales et le Secrétariat International utilisent toute la palette des moyens disponibles : télégrammes, télécopies, messages électroniques, télex, vidéo-cassettes...

Systématiquement, nous adressons une copie de nos lettres à l'ambassade du pays concerné par nos appels. Nous l'accompagnons d'une note qui précise qu'elle est envoyée à titre d'information. De cette façon, nous avons la certitude que notre demande parviendra - au moins - au ministère des Affaires étrangères du pays en question.

Nous rédigeons nos courriers dans la langue que nous maîtrisons le mieux. Nous les tapons souvent à la machine. Ce n'est pas indispensable. L'essentiel, c'est qu'ils soient lisibles et que leur présentation soit soignée.